samedi 16 mai 2015

Le Paris de Modiano, un essai de Béatrice Commengé


"Le Paris de Modiano", de Béatrice Commengé, est paru le 15 mai aux éditions Alexandrines, une petite maison parisienne spécialisée dans les livres sur les régions françaises vues par des écrivains. Celui-ci, lancé dans la foulée de l'attribution du prix Nobel à Modiano, inaugure une nouvelle collection sur "Le Paris des écrivains". 

"Le Paris de Modiano" compte 96 pages, pour un prix public de 7,90 euros.  

Ce qu'en dit l'éditeur   
"Modiano a fait de Paris sa ville intérieure. Un lieu onirique, une ville métaphysique, intemporelle, où les époques se superposent. Comment alors relier les sensations éprouvées par le petit garçon qui découvrait la ville à l'enchevêtrement de rues, de quartiers, d'hôtels, de cafés, de garages, de squares et de boulevards qui innervera pendant plus de quarante ans les romans de l'écrivain? 
Pour ce faire, Béatrice Commengé est parti de ce 15 quai de Conti, improbable point d'ancrage, que l'enfant quitte et retrouve au rythme des caprices de ses parents, et puis rayonner, de plus en plus loin, traverser la Seine, comme l'a fait l'adolescent livré à lui-même, avancer au hasard des carrefours jusqu'aux boulevards de ceinture, dans une ville de plus en plus énigmatique, arpenter les "plis sinueux" de la grande capitale."  

Quelques mots de l'auteur 
Béatrice Commengé
"Le Paris de Patrick Modiano se trouve dans chacun de ses romans, sans cesse composé, décomposé, recomposé. Un Paris intérieur, intime, rêvé à force d'être écrit (ou peut-être écrit à force d'être rêvé). Mais ce rêve, ce fut d'abord des pas, des milliers de pas dans les rues et dans les jardins, des heures d'attentes dans les cafés, les halls d'hôtels, sur des bancs, sous des réverbères, de longues heures d'observation..."

L'auteur

Béatrice Commengé, née à Alger en 1949, est écrivaine et traductrice. Ses intérêts l'ont souvent entraînée dans de lointains ou proches voyages sur les pas de quelques "noms magnifiques" comme Nietzsche, Henri Miller, R. M. Rilke et Anaïs Nin.


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