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| Patrick Modiano à Stockholm, tenant la chaise qu'il vient de signer |
La "semaine Nobel" de Patrick Modiano à Stockholm a débuté le samedi 6 décembre, avec une conférence de presse devant une trentaine de journalistes.
Morceaux choisis :
"L'imaginaire doit apporter du mystère à l'autobiographie"
"La mémoire ne peut qu'être stimulée par ces phénomènes qui peuvent la détruire" (à propos d'Internet et des réseaux sociaux)
"C'est-à-dire que... au fond... parce que je suis né en 1945... enfin... le temps était interminable..."
"Bien que je sois vieux, on reste toujours prisonnier de ses sensations..."
"Écrire est un choc, comme se jeter dans l'eau froide" Patrick Modiano en conférence de presse #nobelprize2014 pic.twitter.com/pUwTrNeoIN
— Laurent Clavel (@LaurentClavel) 6 Décembre 2014
Patrick Modiano a également inscrit quelques mots sur sa chaise, comme le veut la tradition : "Heureux d'être dans ma ville préférée, Stockholm, et dans la maison Nobel".
A lire aussi : Il y a du "romanesque" dans Internet, estime Modiano.
Le compte-rendu de la conférence de presse par l'AFP
Les autres temps forts de le semaine Nobel :
- Le discours de Patrick Modiano à l'Académie suédoise ;
- La remise officielle des prix à l'ensemble des lauréats par le roi de Suède, suivie d'un banquet et d'un court discours de remerciement
- La visite d'une bibliothèque publique de Rinkeby, un quartier défavorisé de Stockholm.
"Aujourd'hui, on a l'impression que les choses disparaissent d'un moment à l'autre” dit Patrick à la conférence de presse par l’AFP. Je crois qu’il a raison, en fait l’homme du nouveau siècle, et un écrivain de la mémoire en particulier, désire de “retrouver des bribes, des morceaux des choses qui ont disparu si vite”. Modiano utilize souvent le mot “bribe” (aussi dans l’interview par la BNF) pour indiquer les fragments qui nous permettent de reconstruire une signification, de lier ce que reste du notre passé et donc, de nous-mêmes.
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